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Négoce Pyrénées Méditerrannée se penche sur l’économie de la fonctionnalité

Clément Albouy, délégué de Négoce Pyrénées Méditerranée, Marie-Christine Casaus, directrice de la société éponyme, et Fabien Jullian, dirigeant du groupe Jeem, ont réagi à chaud (de g. à dr.), en fin de matinée, aux différents travaux du congrès de Négoce Pyrénées Méditerranée jeudi 23 mars à Nîmes (Gard).

Le congrès de Négoce Pyrénées Méditerranée avait pour thème, jeudi 23 mars à Nîmes (Gard), l’adaptation au changement climatique. Une solution a été longuement évoquée : l’économie de la fonctionnalité.

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Comment adapter les négoces au changement climatique ? Plus encore : comment développer les entreprises alors que les intrants sont amenés à baisser, et donc le chiffre d’affaires des sociétés d’approvisionnement avec ? Tels étaient les thèmes abordés, jeudi 23 mars à Nîmes (Gard), lors du congrès de Négoce Pyrénées Méditerranée, qui réunit les négociants d’Occitanie, de Paca et de Corse. Une solution a été évoquée : l’économie de la fonctionnalité.

Jérôme Clair, responsable de Xarvio Digital Farming (BASF Agro), explique ce concept : « On passe d’une vente de produits à une vente d’hectares de terres saines. » Les négoces pourraient donc tenir le discours suivant aux agriculteurs : « Si tu me délègues les choix liés à l’implantation des cultures ou aux enjeux hydriques, je te garantis telle densité de plante à la sortie. »

Les dirigeants tempèrent

Qu’en pensent les patrons de négoces ? « C’est plus facile à imaginer en appro qu’en collecte, pondère Marie-Christine Casaus, directrice de l’entreprise éponyme dans les Hautes-Pyrénées. Le biostimulant, c’est peut-être le plus facile pour y rentrer. » Fabien Jullian, dirigeant du groupe Jeem, freine des quatre fers : « Je vois davantage cela dans les grandes cultures… » Donc pas dans les spécialités de son groupe gardois.

Mais tous les deux l’admettent : les agriculteurs « ne nous ont pas attendus » pour s’adapter, notamment en s’orientant vers d’autres cultures. Soja et tournesol remplacent progressivement le maïs, et les oranges, avocats ou amandes se développent chez les maraîchers. D’où, pour les négoces, des enjeux en termes d’investissement et de formation.

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